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Malfaçons et non conformités

Vice caché immobilier : comment prouver qu’un vendeur était au courant du problème ?

Qu’est-ce qu’un vice caché en immobilier ? Un vice caché est un défaut grave, non apparent, qui rend le bien impropre à l’usage auquel on le destine ou qui en diminue fortement la valeur. Il doit remplir trois conditions pour être reconnu : Exemples courants : Étude de cas : M. Dupont, acheteur d’une maison à la campagne, découvre trois mois après l’achat une forte humidité dans les murs. Après expertise, il s’avère que le vendeur avait fait poser un lambris pour masquer le problème. Grâce à des anciens devis et des échanges de mail entre le vendeur et un artisan, M. Dupont a pu prouver la dissimulation. La vente a été annulée et le vendeur condamné à indemniser. Que dit la loi sur la connaissance du vice par le vendeur ? Selon l’article 1641 du Code civil, le vendeur est tenu de garantir l’acheteur contre les vices cachés du bien vendu, même s’il n’en avait pas connaissance. Toutefois, si l’on prouve que le vendeur était au courant, cela peut aggraver sa responsabilité, notamment en cas de dol (tromperie intentionnelle). Dol ou simple vice caché ? Le dol est un niveau supérieur de responsabilité. Il suppose que le vendeur a volontairement dissimulé un défaut, souvent pour conclure la vente plus rapidement ou à un meilleur prix. En cas de dol, les sanctions sont plus lourdes : Distinction importante : Comment prouver que le vendeur connaissait le vice ? Les preuves recevables Astuce : croisez les éléments Un seul élément peut ne pas suffire, mais plusieurs indices convergents peuvent constituer une preuve solide devant le juge. Les erreurs à éviter Que faire si vous avez une preuve ? Mise en demeure Envoyez une mise en demeure par courrier recommandé avec AR. Ce document formalise votre demande auprès du vendeur, et constitue souvent une première étape obligatoire avant tout recours. Le contenu doit inclure : Modèle de mise en demeure : « Je soussigné(e) [Votre nom], acheteur du bien situé au [adresse], vous informe avoir découvert un défaut grave affectant le bien, à savoir [description du vice], que vous ne m’avez pas signalé lors de la vente. Conformément aux articles 1641 et suivants du Code civil, je vous mets en demeure d’y remédier dans un délai de 15 jours à compter de la réception du présent courrier, sous peine de recours judiciaire. » Recours amiable Avant d’engager une procédure judiciaire, vous pouvez : Action en justice Si aucun accord n’est trouvé : Important : faites-vous accompagner d’un avocat spécialisé en droit immobilier. Peut-on se faire rembourser ou annuler la vente ? Oui, mais sous certaines conditions L’annulation de la vente est possible si : Sinon, vous pouvez obtenir : Et si le vendeur est insolvable ? C’est une situation difficile, mais vous pouvez : D’où l’importance d’agir rapidement et d’impliquer un avocat dès les premières étapes. Comment se protéger à l’avenir ? Mini Checklist Acheteur ✅ Faire une visite technique approfondie (sol, murs, combles, humidité) ✅ Poser des questions précises au vendeur (travaux récents, sinistres, diagnostics…) ✅ Vérifier les rapports de diagnostics et en demander d’autres si doute ✅ Lire les procès-verbaux d’AG (pour les copropriétés) ✅ Exiger une clause de garantie étendue dans l’acte de vente ✅ Tout document ou échange doit être conservé FAQ SEO Bonus : 📄 Téléchargez gratuitement un modèle de mise en demeure pour vice caché, prêt à personnaliser selon votre situation. Ce qu’on peut retenir

Expert en bâtiment, Fissures

Que faire en cas de fissures apparues peu après la livraison d’une maison neuve ?

Lorsqu’on achète ou qu’on fait construire une maison neuve, on s’attend légitimement à un bâtiment solide, capable de résister à l’épreuve du temps et aux aléas climatiques. Pourtant, il n’est pas rare de voir apparaître des fissures dans les murs, sur la toiture, ou encore sur des éléments porteurs, et ce parfois quelques semaines ou quelques mois seulement après la livraison. Ces fissures apparues de manière précoce peuvent être source d’inquiétude pour tout propriétaire. Elles suscitent de nombreuses interrogations : sont-elles dangereuses ? Peut-on les ignorer ? Qui doit payer les réparations ? Qu’en est-il des garanties légales comme la garantie décennale ou l’assurance dommages-ouvrage ? Cet article a pour objectif de constituer un guide complet sur la question. Nous allons aborder les différentes causes de fissures, les démarches légales à entreprendre, la manière d’évaluer la gravité du problème, ainsi que les réparations possibles. Nous inclurons également une section FAQ avec des réponses détaillées à des questions fréquentes, et nous vous proposerons des références pour approfondir le sujet. Enfin, vous trouverez une synthèse dans la section « Ce qu’on peut retenir » pour vous aider à naviguer sereinement face à ce type de désagrément. Comprendre l’origine des fissures Les fissures qui se manifestent peu après la livraison d’une maison neuve ne sont pas toujours synonymes de catastrophe. Avant de paniquer, il est essentiel de comprendre leur nature, leurs causes et leur ampleur. En effet, certaines fissures sont purement superficielles et relèvent d’un phénomène normal de retrait ou de dilatation. D’autres, en revanche, peuvent constituer un signe avant-coureur de problèmes structurels plus graves. Les types de fissures et leurs caractéristiques Il existe plusieurs types de fissures : Dans le cadre d’une construction neuve, les fissures de retrait sont fréquentes durant les premiers mois, voire la première année, car les matériaux continuent de « travailler ». Les fissures structurelles, en revanche, sont plus rares, mais demandent une réaction rapide et un diagnostic approfondi. Causes courantes de fissures dans une maison neuve Les causes de fissures sont multiples. Voici les plus courantes pour une maison neuve : Il est souvent difficile pour un particulier d’établir l’origine exacte d’une fissure. Un expert en fissures ou un maître d’œuvre expérimenté peut procéder à une analyse complète (visuelle, technique) pour évaluer l’ampleur du phénomène et son degré d’urgence. Les garanties et démarches légales Lorsqu’on constate des fissures dans une maison neuve, il convient de vérifier les garanties contractuelles et légales auxquelles on peut prétendre. L’univers de la construction s’appuie sur plusieurs mécanismes destinés à protéger le propriétaire contre d’éventuelles malfaçons ou désordres apparents ou cachés. Garanties légales : parfait achèvement, biennale, décennale Qui contacter ? Il est essentiel de respecter les délais légaux (souvent très courts) pour faire valoir vos droits. Pour la garantie de parfait achèvement, vous devez signaler tout désordre par écrit (de préférence en lettre recommandée avec accusé de réception) dans la première année suivant la réception des travaux. Comment évaluer la gravité des fissures ? Toutes les fissures ne se valent pas, et leur degré de gravité dépend de plusieurs facteurs : largeur, profondeur, localisation, évolution dans le temps, etc. Avant de solliciter des réparations coûteuses ou d’engager un contentieux, il est donc primordial d’évaluer la gravité des fissures apparues. Critères d’évaluation Recours à un expert en fissures Si la fissure semble inquiétante (large, profonde, sur un élément structurel) ou évolue dans le temps, il est fortement conseillé de faire appel à un expert en fissures. Cet expert peut être un architecte, un ingénieur en bâtiment ou un bureau d’études spécialisé. Son rôle consistera à : Le coût d’une expertise varie selon la complexité du problème et la région, mais l’investissement peut s’avérer indispensable pour sécuriser votre bien et faire valoir vos droits. Dans le cadre de la garantie décennale ou de l’assurance dommages-ouvrage, vous pouvez parfois être remboursé partiellement ou totalement de ces frais d’expertise. Solutions pour réparer et prévenir les fissures Une fois la gravité des fissures et leur origine déterminées, il est temps de s’orienter vers les solutions de réparation. Celles-ci dépendent principalement de la nature du problème et de l’ampleur des dégâts. Réparations courantes Entretien et prévention La prévention est souvent le meilleur remède. Même si votre maison neuve est en parfait état, un entretien consciencieux vous évitera bien des mauvaises surprises à l’avenir. FAQ Références Ce qu’on peut retenir Les fissures apparues peu après la livraison d’une maison neuve peuvent être déroutantes, mais elles ne sont pas toujours synonymes de graves problèmes. Certaines sont purement esthétiques et relèvent des phénomènes de dilatation ou de retrait des matériaux, alors que d’autres peuvent révéler un désordre structurel. Avant d’agir, il est crucial de diagnostiquer leur cause exacte et leur gravité. En cas de doute, solliciter un expert en fissures demeure la meilleure démarche pour anticiper d’éventuelles complications. Les garanties légales (parfait achèvement, biennale, décennale) et l’assurance dommages-ouvrage représentent des voies de recours importantes. Elles peuvent couvrir les frais de réparation lorsque le désordre compromet la solidité ou l’usage du bâtiment. Enfin, la prévention et l’entretien (surveillance de l’humidité, contrôle des points vulnérables, etc.) s’avèrent essentiels pour limiter l’apparition de fissures. Vérifiez régulièrement l’état de votre maison, et n’hésitez pas à faire jouer vos garanties si nécessaire. En adoptant cette approche méthodique et en vous faisant accompagner par des professionnels, vous pourrez conserver votre maison neuve en bon état et protéger votre investissement sur le long terme.

Expert en bâtiment, Techniques du bâtiment

Les défauts de construction les plus courants et comment les détecter avant la fin des travaux

La réalisation d’un chantier de construction, qu’il s’agisse d’une maison individuelle ou d’un immeuble, représente un investissement conséquent et requiert une attention particulière aux détails. Pourtant, malgré le savoir-faire des artisans du bâtiment et des entreprises spécialisées, divers défauts de construction peuvent survenir. Dans ce guide complet, nous vous proposons d’identifier les défauts de construction les plus courants et de vous expliquer comment les détecter avant la fin des travaux. Cette approche proactive vous permettra d’intervenir rapidement, d’éviter des réparations coûteuses ultérieures et de garantir la qualité et la durabilité de votre bien. 1. Introduction La qualité d’une construction repose sur la rigueur de sa conception, la compétence des artisans et le respect des normes en vigueur. Cependant, même avec un suivi minutieux, certains défauts de construction peuvent apparaître au cours des travaux. Ces défauts, qu’ils soient structurels, esthétiques ou techniques, ont le potentiel de compromettre la sécurité de l’ouvrage et de faire baisser sa valeur immobilière. Identifier ces anomalies avant la fin des travaux est primordial afin d’en corriger l’origine. Cela permet non seulement d’éviter des coûts supplémentaires liés à des réparations postérieures, mais aussi d’assurer un résultat conforme aux attentes du maître d’ouvrage. Ce guide complet aborde les types de défauts de construction les plus fréquents, les méthodes pour les détecter en amont et les actions préventives à mettre en place. L’objectif est de vous fournir toutes les clés pour surveiller le chantier et prendre les bonnes décisions pour protéger votre investissement. 2. Les défauts de construction les plus courants Différents types de défauts peuvent apparaître au cours d’un chantier. En voici les principaux : 2.1. Problèmes liés aux fondations Les fondations constituent le socle de toute construction. Un défaut à ce niveau peut avoir des conséquences désastreuses : 2.2. Défauts de maçonnerie et de structure Les travaux de maçonnerie sont sensibles et requièrent une grande précision : 2.3. Problèmes d’installations techniques Les installations techniques constituent une partie essentielle du confort et de la sécurité du bâtiment : 2.4. Défauts de finitions et d’isolation Même si ces défauts sont souvent perçus comme purement esthétiques, ils peuvent impacter la durabilité du bâtiment : 3. Comment détecter les défauts avant la fin des travaux Détecter les défauts de construction en amont permet de réagir rapidement. Voici quelques méthodes essentielles : 3.1. Inspection visuelle et relevé des anomalies La première étape consiste en une inspection visuelle minutieuse par le maître d’ouvrage ou un responsable de chantier : 3.2. Contrôle par des experts en bâtiment Pour une analyse approfondie, faire appel à un expert en bâtiment est indispensable : 3.3. Utilisation d’outils et techniques modernes Les technologies modernes offrent des solutions avancées pour surveiller la qualité de la construction : 4. Conseils pratiques pour prévenir et corriger les défauts de construction Agir en amont est la clé pour éviter des défauts de construction majeurs. Voici quelques recommandations : 4.1. Communication et suivi régulier 4.2. Vérification de la conformité aux normes 4.3. Intervention rapide en cas d’anomalie Dès la détection d’un défaut, il est crucial d’agir immédiatement : 5. Recours et démarches en cas de défaut constaté Même avec une vigilance accrue, des défauts de construction peuvent apparaître. Voici les démarches à entreprendre : 5.1. Recours amiable et négociation 5.2. Démarches juridiques Si le recours amiable échoue : 6. FAQ – Vos questions fréquentes 7– Ce qu’il faut retenir La détection précoce des défauts de construction est essentielle pour garantir la qualité et la durabilité de votre bâtiment. Que ce soit au niveau des fondations, de la structure, des installations techniques ou des finitions, il est crucial d’adopter une démarche proactive dès le début des travaux. En effectuant des inspections visuelles régulières, en recourant à des experts en bâtiment et en utilisant des outils modernes de diagnostic, vous pouvez identifier rapidement toute anomalie et prendre les mesures correctives nécessaires. De plus, une communication transparente avec les artisans et une bonne gestion documentaire (contrats, devis, photos) renforcent votre position en cas de litige. En somme, la prévention et la réactivité sont vos meilleures armes pour protéger votre investissement et garantir que la construction se déroule dans les règles de l’art. 8. Références et ressources utiles En adoptant une approche proactive et en combinant inspections régulières, expertise technique et outils modernes, vous pourrez détecter et corriger les défauts de construction avant qu’ils ne compromettent la sécurité et la durabilité de votre bâtiment. Cette vigilance tout au long du chantier est la garantie d’un ouvrage de qualité et d’un investissement pérenne.

Expert en bâtiment, Expertise sécheresse, Fissures

Les effets de la sécheresse sur les fondations : comment anticiper et protéger sa maison ?

La sécheresse est un phénomène climatique qui s’intensifie avec le changement climatique et qui impacte de nombreux secteurs, notamment le bâtiment. Les fondations, qui assurent la stabilité et la pérennité de votre habitation, sont particulièrement vulnérables aux variations du taux d’humidité du sol. Cet article est un guide complet destiné à vous aider à comprendre les effets de la sécheresse sur les fondations et à mettre en place des stratégies efficaces pour anticiper ces impacts et protéger sa maison. Dans un contexte où les épisodes de sécheresse se multiplient, il est essentiel de connaître les conséquences de ce phénomène sur les fondations de votre maison. Les sols qui se contractent en période de manque d’eau peuvent provoquer des fissures, un affaissement ou même une rupture de la structure de la maison. Par ailleurs, une sécheresse prolongée peut réduire la capacité du sol à absorber l’eau lors de fortes pluies, augmentant ainsi le risque d’inondations localisées qui détériorent encore davantage la stabilité des fondations. Ce guide complet vous propose une approche détaillée pour : Nous aborderons également l’importance du diagnostic par des professionnels et les aides financières disponibles pour vous accompagner dans ces travaux de prévention et de réparation. 1. Les effets de la sécheresse sur les fondations 1.1. Comprendre les mécanismes d’action de la sécheresse Les fondations d’un bâtiment reposent sur le sol, dont la composition et l’humidité jouent un rôle primordial dans la stabilité de la construction. Lorsqu’une période de sécheresse s’installe, le manque d’eau dans le sol provoque une contraction de celui-ci. Ce phénomène, appelé retrait des argiles dans les sols, peut entraîner : Ces effets, qui semblent parfois subtils, peuvent devenir critiques s’ils ne sont pas détectés et traités à temps. Une sécheresse prolongée intensifie ces phénomènes, surtout dans les zones où les sols argileux prédominent. 1.2. Conséquences sur la stabilité et la sécurité du bâtiment Les conséquences des dommages subis par les fondations se répercutent sur l’ensemble de la construction : Il est donc essentiel d’identifier rapidement tout signe d’affaiblissement des fondations lié à la sécheresse pour mettre en place des mesures correctives avant que des dommages irréversibles ne se produisent. 2. Comment anticiper les effets de la sécheresse sur les fondations 2.1. Diagnostic préventif et suivi régulier Pour anticiper les effets néfastes de la sécheresse sur vos fondations, un diagnostic régulier par un expert en bâtiment est indispensable. Ce diagnostic consiste à : Ce suivi régulier permet d’identifier très tôt les signes d’un déséquilibre structurel et de mettre en œuvre des mesures préventives adaptées. 2.2. Utilisation de techniques modernes de monitoring L’avancée technologique offre aujourd’hui de nombreux outils pour surveiller l’état de vos fondations : Ces technologies permettent d’avoir une vision précise de l’évolution des conditions du sol et de prendre des décisions éclairées pour protéger sa maison. 3. Les mesures pour protéger sa maison contre la sécheresse 3.1. Amélioration des systèmes de drainage Un drainage efficace est essentiel pour contrôler l’humidité autour des fondations. Voici quelques mesures préventives à envisager : Ces techniques de drainage permettent non seulement de prévenir les problèmes liés à la sécheresse, mais aussi de limiter les risques d’inondation en cas de fortes pluies. 3.2. Renforcement et étanchéification des fondations Pour protéger sa maison, il est souvent nécessaire d’intervenir directement sur les fondations : Ces interventions, bien que parfois onéreuses, représentent un investissement essentiel pour préserver la sécurité et la durabilité de votre habitation. 3.3. Choix des matériaux et techniques de construction Le choix des matériaux utilisés pour la construction ou la rénovation joue un rôle crucial dans la résistance aux variations d’humidité : Investir dans des matériaux et techniques de construction adaptés constitue une mesure préventive essentielle pour protéger sa maison à long terme. 4. L’importance de l’expertise et des normes de construction 4.1. Intervention d’un expert en bâtiment Face aux conséquences potentielles de la sécheresse sur les fondations, il est primordial de faire appel à un expert en bâtiment pour réaliser un diagnostic complet. Ce professionnel : Un diagnostic régulier par un expert permet d’anticiper les problèmes avant qu’ils ne deviennent critiques, assurant ainsi la sécurité et la pérennité de votre habitation. 4.2. Respect des normes et réglementations Les normes de construction et les réglementations locales imposent des standards de qualité pour garantir la durabilité des fondations. Parmi les normes à respecter, on peut citer : Respecter ces normes est indispensable pour bénéficier d’une construction durable et pour être couvert en cas de sinistre par votre assurance. 5. Recours et aides financières pour les travaux de prévention 5.1. Les dispositifs d’aides financières Face à la montée des épisodes de sécheresse et à leurs conséquences sur les fondations, plusieurs dispositifs d’aides financières existent pour accompagner les propriétaires : Ces aides financières permettent de réduire le coût des travaux indispensables pour protéger sa maison et maintenir la solidité des fondations. 5.2. Recours en cas de malfaçon ou de non-respect des normes En cas de défaut de construction ou de malfaçon, le propriétaire peut engager des recours juridiques contre le constructeur ou l’entreprise responsable. Pour ce faire, il est essentiel de : Ces recours permettent de faire valoir vos droits et d’obtenir une indemnisation pour les travaux de réparation ou de consolidation des fondations. 6. FAQ – Vos questions fréquentes 7.Ce qu’il faut retenir Face aux épisodes de sécheresse qui se multiplient, il est crucial de prêter une attention particulière aux fondations de votre maison. La sécheresse peut provoquer des dommages structurels significatifs, tels que des fissures, un affaissement différentiel ou une diminution de la portance du sol. Pour protéger sa maison, il est indispensable de réaliser un diagnostic régulier, de mettre en place des solutions de drainage efficaces et d’envisager des interventions de consolidation si nécessaire. Le choix des matériaux et des techniques de construction joue également un rôle déterminant dans la résilience de votre habitation face aux aléas climatiques. En parallèle, divers dispositifs d’aides financières et recours juridiques peuvent vous accompagner dans la réalisation de ces travaux essentiels. La prévention, l’entretien régulier et l’intervention d’experts qualifiés sont les

Incendie

Les recours possibles après un incendie : qui est responsable des dommages ?

Lorsqu’un incendie survient, qu’il s’agisse d’une maison individuelle, d’un immeuble d’habitation, d’un local professionnel ou d’un établissement recevant du public (ERP), les conséquences peuvent être dramatiques pour les occupants et les propriétaires. Les dommages causés par les flammes, la fumée et l’eau utilisée par les pompiers peuvent affecter aussi bien les biens matériels (mobiliers, stocks, équipements) que la structure du bâtiment lui-même, voire entraîner des dommages corporels si des personnes sont blessées. Les questions liées à la responsabilité et à la recherche de recours se posent alors très rapidement. Qui est responsable des dommages ? À quels recours juridiques peut-on prétendre ? Comment se déroule la procédure d’assurance et quels sont les moyens d’obtenir une indemnisation ? Dans cet article complet, nous ferons le tour des différentes situations dans lesquelles vous pourriez vous trouver après un incendie, qu’il s’agisse de responsabilités civile ou pénale, de litiges entre locataire et propriétaire, de faute avérée ou de sinistre d’origine indéterminée. Nous aborderons également les étapes cruciales pour défendre vos droits : déclaration de sinistre, recours à un expert d’assurance, démarches juridiques, et autres points clés pour faire valoir vos intérêts. Nous verrons enfin comment se prémunir en amont et quelles sont les bonnes pratiques pour limiter les risques et éviter les écueils en cas de dommages matériels et de dommages corporels après un incendie. Comprendre la notion de responsabilité en cas d’incendie La question de la responsabilité en cas d’incendie repose sur un principe général du droit : celui qui cause un dommage à autrui doit le réparer. Toutefois, la difficulté réside souvent dans la détermination de la cause réelle du sinistre. Plusieurs scénarios sont envisageables : Quelle que soit la situation, la première étape consiste à faire un état des lieux détaillé des dommages et à contacter votre assureur. En effet, c’est souvent par le biais de la procédure d’indemnisation qu’une enquête sera menée pour déterminer le responsable effectif. Comprendre ces distinctions est crucial pour bien orienter son recours juridique et espérer obtenir réparation. Responsabilité civile, pénale et obligations légales Responsabilité civile La responsabilité civile (articles 1240 et suivants du Code civil en France, équivalents dans d’autres pays francophones) consiste à réparer le dommage causé à autrui. Elle impose à l’auteur d’une faute, d’une imprudence ou d’une négligence de compenser financièrement la victime pour les dommages matériels, les dommages corporels et, dans certains cas, les dommages moraux subis. Lors d’un incendie, si une personne est reconnue responsable (par exemple, un locataire qui a laissé une casserole sur le feu, un propriétaire qui n’a pas entretenu l’installation électrique), cette personne devra assumer les conséquences du sinistre au niveau financier. Responsabilité pénale La responsabilité pénale intervient lorsqu’une infraction à la loi est commise : délit ou crime. Si l’incendie est volontaire ou résulte d’une violation manifeste de règles de sécurité (par exemple, un stockage illégal de produits inflammables), une enquête judiciaire pourra être ouverte. La personne poursuivie risque des sanctions pénales (amende, prison), indépendamment de l’obligation d’indemniser les victimes. Ainsi, si vous êtes confronté à un incendie criminel, sachez que la procédure pénale est distincte de la procédure civile, même si elles sont liées dans leurs conclusions sur l’origine du sinistre. Obligations légales et normes de sécurité Pour évaluer la faute, on doit aussi tenir compte des obligations légales. Par exemple, en France, la loi impose l’installation de détecteurs de fumée dans tous les lieux d’habitation depuis 2015. Les propriétaires doivent s’assurer de la conformité des installations électriques, du chauffage et du gaz. Dans les ERP, des règles de sécurité incendie (issues de secours, extincteurs, portes coupe-feu) sont incontournables. Si un sinistre survient parce qu’un propriétaire ou un chef d’entreprise n’a pas respecté ces normes, la responsabilité du manquement peut être retenue contre lui. C’est pourquoi il est essentiel de connaître et de respecter les obligations imposées par la loi et le règlement, sous peine d’engager sa responsabilité en cas de sinistre. Cas pratiques : locataire, propriétaire et voisins Locataire Le locataire est souvent tenu pour responsable d’un incendie qui prend naissance à l’intérieur de son logement, sauf s’il peut prouver que le sinistre n’est pas de son fait (par exemple, défaut de l’immeuble, vice de construction, etc.). Le locataire a l’obligation d’assurer le logement qu’il occupe, au moins pour les risques locatifs, comprenant notamment les risques d’incendie. Cette assurance habitation couvre les dommages causés au logement, mais pas nécessairement ceux affectant les voisins (d’où l’intérêt de la garantie responsabilité civile vie privée ou de la garantie recours des voisins et tiers). Propriétaire Le propriétaire peut être tenu responsable si l’incendie trouve sa source dans un défaut qui relève de sa responsabilité : installation électrique obsolète, absence d’entretien de la chaudière, structure défectueuse. Le propriétaire bailleur doit souscrire une assurance couvrant sa responsabilité, mais c’est surtout le locataire qui doit être prudent en veillant à souscrire un contrat adapté. Dans le cadre d’un bien occupé par le propriétaire lui-même, la responsabilité civile du propriétaire sera engagée s’il est prouvé qu’il a causé le sinistre par négligence. À noter que le propriétaire peut aussi être poursuivi par les voisins ou la copropriété si l’incendie se propage. Voisins et copropriété Lorsqu’un feu se déclare dans un appartement et se propage aux logements adjacents, la question de la responsabilité vis-à-vis des voisins se pose souvent. Chaque occupant a l’obligation d’éviter de causer un dommage à autrui, et la copropriété est parfois impliquée pour les parties communes endommagées (couloirs, cage d’escalier, toitures). Les assurances multirisques habitation et la garantie recours des voisins et tiers entrent alors en jeu pour régler les indemnisations. Toutefois, si la copropriété n’est pas assurée ou si le contrat est insuffisant, il peut en résulter des litiges complexes pour les victimes, qui devront alors se retourner directement contre le responsable présumé. Rôle des assurances et procédures de déclaration Obligation d’assurance Dans de nombreux pays, dont la France, la loi impose à chaque occupant (locataire ou propriétaire) de s’assurer au moins pour les dommages d’incendie et les risques locatifs. L’objectif est de garantir une indemnisation en cas de

Expert d’assuré, Expertise

Les documents indispensables à fournir pour accélérer l’indemnisation après un sinistre

Lorsque vous êtes confronté à un sinistre, qu’il s’agisse d’un accident de voiture, d’un dégât des eaux, d’un incendie ou de tout autre type de dommage, l’une des étapes les plus importantes pour obtenir une indemnisation rapide et efficace est la constitution d’un dossier de réclamation complet et bien organisé. Fournir les bons documents à votre assureur peut faire toute la différence entre un règlement rapide et un processus long, complexe et parfois frustrant. Pour éviter les retards et les complications, il est essentiel de savoir quels documents préparer et comment les présenter de manière claire et précise. Voici une liste détaillée des documents indispensables à rassembler pour accélérer votre indemnisation. 1. La déclaration de sinistre La déclaration de sinistre est le document de base et le point de départ de toute réclamation. Elle doit être remplie avec soin et envoyée à votre assureur dans les délais stipulés dans votre contrat d’assurance. En général, ce délai est de 5 jours ouvrés pour la plupart des sinistres, mais il peut varier selon le type de sinistre et les conditions de votre contrat. Ce document décrit les circonstances de l’événement, les dommages subis et les éventuels tiers impliqués. Une déclaration précise et détaillée permet à l’assureur de comprendre rapidement la situation et d’engager le processus d’indemnisation. 2. Le constat amiable (en cas d’accident automobile) Si votre sinistre concerne un accident de voiture, le constat amiable est un document incontournable. Il doit être rempli sur place, de préférence en collaboration avec l’autre conducteur impliqué dans l’accident. Ce document permet de déterminer les responsabilités de chaque partie et d’établir les faits de manière objective. Un constat amiable bien rempli évite les litiges et accélère considérablement le traitement de votre dossier. Assurez-vous de noter tous les détails pertinents, tels que les coordonnées des témoins, les conditions météorologiques et les éventuels dommages matériels ou corporels. 3. Les photos des dommages Les photos sont des preuves visuelles essentielles pour étayer votre réclamation. Prenez des clichés clairs et détaillés des dommages subis, que ce soit à votre véhicule, à votre domicile ou à vos biens personnels. Capturez tous les angles et détails pertinents, en veillant à ce que les images soient de bonne qualité. Si possible, prenez des photos avant toute réparation ou nettoyage pour montrer l’étendue réelle des dégâts. Ces images aideront l’assureur à évaluer rapidement la situation et à valider votre réclamation. 4. Les factures et justificatifs d’achat Pour les biens endommagés ou volés, il est crucial de fournir des preuves de leur existence et de leur valeur. Les factures, tickets de caisse ou justificatifs d’achat sont indispensables pour permettre à l’assureur d’évaluer le montant de l’indemnisation. Si vous n’avez plus les originaux, essayez de retrouver des copies numériques ou des relevés bancaires qui attestent de l’achat. Pour les objets de valeur, comme les bijoux ou les appareils électroniques, les certificats d’authenticité ou les garanties peuvent également être demandés. 5. Les devis de réparation Si des réparations sont nécessaires, il est important d’obtenir des devis détaillés auprès de professionnels qualifiés. Ces devis doivent inclure une description précise des travaux à effectuer, les matériaux nécessaires et le coût total des réparations. Les devis aident l’assureur à évaluer le montant des dommages et à valider le montant de l’indemnisation. Dans certains cas, l’assureur peut exiger plusieurs devis pour comparer les prix et s’assurer que les coûts sont raisonnables. Veillez à choisir des professionnels reconnus et à fournir des devis complets et détaillés. 6. Le rapport des forces de l’ordre (si applicable) En cas de sinistre impliquant un vol, un acte de vandalisme ou un accident grave, un rapport des forces de l’ordre (police ou gendarmerie) peut être requis. Ce document officiel atteste des circonstances de l’événement et renforce la crédibilité de votre réclamation. Il est particulièrement important dans les cas de sinistres complexes ou litigieux. Assurez-vous de demander une copie du rapport et de la joindre à votre dossier. 7. Le contrat d’assurance Votre contrat d’assurance est un document clé qui contient des informations essentielles sur les garanties souscrites, les exclusions et les modalités d’indemnisation. Gardez-le à portée de main pour vérifier vos droits et obligations. Il peut également servir de référence en cas de désaccord avec l’assureur sur le montant de l’indemnisation ou les conditions de prise en charge. 8. Les témoignages (si disponibles) Si des témoins ont assisté au sinistre, leurs déclarations écrites peuvent être utiles pour corroborer votre version des faits. Les témoignages sont particulièrement importants dans les cas où les responsabilités sont contestées ou lorsque les circonstances de l’événement ne sont pas claires. Assurez-vous de recueillir les coordonnées des témoins et de demander leur version des faits par écrit 9. Les relevés bancaires (en cas de vol d’argent) Si vous déclarez un vol d’argent, les relevés bancaires ou tout autre document prouvant la possession des fonds volés sont indispensables. Ces documents permettent à l’assureur de vérifier la réalité du vol et d’évaluer le montant à indemniser. Si vous avez effectué des retraits récents, joignez les justificatifs correspondants. 10. Les documents médicaux (en cas de blessures) Si le sinistre a causé des blessures, il est essentiel de fournir des documents médicaux pour justifier les frais engagés. Les certificats médicaux, les factures d’hospitalisation, les ordonnances et les comptes rendus d’examens médicaux sont autant de preuves qui permettent à l’assureur d’évaluer l’impact des blessures et de déterminer le montant de l’indemnisation. Assurez-vous de conserver tous les documents liés aux soins reçus. FAQ : Questions fréquentes sur l’indemnisation après un sinistre Ce qu’on peut retenir En préparant soigneusement votre dossier et en fournissant les documents requis, vous maximisez vos chances d’obtenir une indemnisation rapide et équitable après un sinistre.

Expert d’assuré

Expertise d’assuré vs expertise d’assurance : quelles différences et quel impact sur votre indemnisation ?

Lorsqu’un sinistre survient, qu’il s’agisse d’une catastrophe naturelle, d’un dégât des eaux ou d’un incendie, l’évaluation des dommages constitue une étape cruciale pour déterminer l’indemnisation que votre assureur vous versera. Cette évaluation repose souvent sur deux types d’expertises : celle mandatée par l’assurance et celle que vous, en tant qu’assuré, pouvez solliciter. Ces deux approches, bien que complémentaires, peuvent aboutir à des conclusions très différentes, influençant directement le montant de votre indemnisation. Décryptons en détail les différences entre ces expertises et leur impact sur vos droits. 1. L’expertise d’assurance : une évaluation souvent orientée vers les intérêts de l’assureur L’expertise d’assurance est réalisée par un expert missionné par votre compagnie d’assurance. Son rôle est d’évaluer les dommages et de déterminer le montant des réparations ou du remplacement des biens sinistrés. Bien que cette expertise soit essentielle, elle peut parfois être perçue comme biaisée en faveur de l’assureur. 1.1 Qui est l’expert d’assurance ? L’expert d’assurance est un professionnel indépendant mandaté et rémunéré par l’assureur. Sa mission consiste à : 1.2 Une évaluation à l’avantage de l’assureur ? En théorie, l’expert d’assurance doit être impartial. Cependant, dans la pratique, il travaille pour le compte de l’assureur et peut être tenté de minimiser l’évaluation des dommages pour limiter l’indemnisation. Voici quelques pratiques courantes : Exemple concret : Après une inondation, votre parquet est totalement endommagé. L’expert d’assurance peut estimer qu’une simple rénovation suffira, alors qu’un remplacement complet est nécessaire. Cette sous-évaluation peut vous priver d’une indemnisation jus 2. L’expertise d’assuré : un contrepoids essentiel pour défendre vos droits Face à une évaluation jugée insuffisante ou inexacte, vous avez le droit de mandater votre propre expert, appelé expert d’assuré. Cette contre-expertise permet de défendre vos intérêts et d’obtenir une indemnisation plus équitable. 2.1 Qui est l’expert d’assuré ? L’expert d’assuré est un professionnel indépendant de l’assurance, dont le rôle est de défendre exclusivement les intérêts du sinistré. Il réalise une contre-expertise qui peut : 2.2 Pourquoi faire appel à un expert d’assuré ? Mandater un expert indépendant présente plusieurs avantages : Exemple : Un incendie a endommagé votre toiture. L’expert de l’assurance estime qu’une réparation partielle suffit, alors que l’expert d’assuré démontre que l’ensemble de la structure doit être refait. Cette contre-expertise peut justifier une indemnisation plus élevée. Coût de l’expertise d’assuré : Certains contrats d’assurance incluent une garantie couvrant les frais d’expertise indépendante. Pensez à vérifier votre contrat pour en bénéficier. 3. Que se passe-t-il en cas de désaccord entre les experts ? Si les expertises d’assurance et d’assuré aboutissent à des conclusions divergentes, une procédure contradictoire peut être engagée pour résoudre le litige. 3.1 L’expertise contradictoire Dans cette phase, les deux experts (celui de l’assurance et celui de l’assuré) confrontent leurs analyses pour essayer de parvenir à un accord amiable sur : 3.2 Si aucun accord n’est trouvé : l’expert tiers Si le désaccord persiste, un expert tiers impartial peut être désigné d’un commun accord par les deux parties. Son rôle est de trancher entre les évaluations des deux premiers experts. Cette étape est souvent décisive pour résoudre le litige. À savoir : Si cette procédure échoue également, l’affaire peut être portée devant un tribunal judiciaire. Dans ce cas, le juge tranchera en fonction des éléments fournis par les experts et des preuves présentées. 4. Comment choisir entre une expertise d’assurance et une expertise d’assuré ? Le choix entre ces deux types d’expertises dépend principalement de votre situation personnelle et de votre niveau de confiance envers l’évaluation proposée par votre assureur. Voici quelques scénarios pour vous aider à décider : Conseil pratique : Dès la déclaration du sinistre, prenez des mesures pour documenter les dommages de manière précise. Prenez des photos détaillées des biens endommagés, demandez des devis détaillés à des professionnels qualifiés et conservez toutes les factures des biens sinistrés. Ces éléments seront précieux pour appuyer votre dossier, que vous fassiez appel à un expert d’assuré ou non. 5. FAQ : Réponses aux questions fréquentes 6. Ce qu’on peut retenir En cas de sinistre, bien s’informer sur ses droits et faire appel à une contre-expertise si nécessaire peut éviter une sous-indemnisation et permettre de bénéficier d’une meilleure prise en charge financière. N’oubliez pas que vous n’êtes pas seul face à votre assureur : des professionnels indépendants et des recours juridiques sont là pour vous aider à défendre vos intérêts.

Expert en bâtiment, Expertise catastrophe naturelle, Techniques du bâtiment

Pourquoi certains matériaux de construction résistent mieux aux catastrophes naturelles ?

Les catastrophes naturelles comme les séismes, les inondations, les ouragans, les incendies et les sécheresses mettent à rude épreuve les bâtiments et infrastructures. Pourtant, certaines constructions résistent mieux que d’autres grâce aux matériaux utilisés. Pourquoi ? Parce que chaque matériau possède des caractéristiques spécifiques qui influencent sa capacité à absorber les chocs, résister aux forces naturelles et limiter les dégâts. Dans cet article, nous allons voir quels sont les matériaux les plus résistants aux catastrophes naturelles, pourquoi ils sont plus performants et quelles sont les meilleures pratiques en construction pour assurer la longévité des bâtiments. 1. Les propriétés essentielles des matériaux résistants aux catastrophes naturelles Un matériau de construction capable de résister aux catastrophes naturelles doit posséder plusieurs caractéristiques essentielles : Chaque catastrophe naturelle impose des exigences spécifiques aux matériaux de construction. Voyons maintenant quels sont les meilleurs choix en fonction des risques. 2. Les meilleurs matériaux en fonction du type de catastrophe naturelle 2.1. Séismes : des matériaux souples et absorbants Lors d’un tremblement de terre, les secousses provoquent des forces horizontales et verticales qui peuvent entraîner l’effondrement des bâtiments. Les meilleurs matériaux pour résister aux séismes sont ceux qui peuvent absorber les vibrations sans se fissurer. Le bois : Très flexible, il peut absorber les secousses sans se briser. Il est souvent utilisé pour les maisons antisismiques.L’acier : Il offre une excellente résistance mécanique et une bonne élasticité. Il est utilisé dans les structures métalliques antisismiques.Le béton armé : Grâce à l’ajout de barres d’acier, il combine la solidité du béton et la flexibilité du métal, ce qui en fait un excellent choix pour les bâtiments en zone sismique.Les matériaux composites : Certains polymères renforcés (fibres de carbone, fibres de verre) permettent d’améliorer la résilience des structures. Bon à savoir : Les constructions antisismiques intègrent souvent des isolateurs sismiques sous les fondations, qui absorbent une partie des secousses. 2.2. Ouragans et vents violents : des matériaux résistants aux pressions extrêmes Les ouragans et tornades génèrent des vents dépassant parfois 300 km/h, capables d’arracher toitures et façades. Pour résister, les bâtiments doivent être construits avec des matériaux capables de supporter une forte pression. Le béton armé et les blocs de béton : Très solides, ils résistent aux vents violents et évitent l’effondrement des murs.Les toitures métalliques : Contrairement aux tuiles classiques, elles offrent une meilleure résistance aux vents violents.Les fenêtres renforcées : Le verre feuilleté ou les volets en métal protègent les ouvertures contre la pression du vent et les débris projetés.Les structures en acier : Elles offrent une très bonne résistance mécanique et sont utilisées pour les immeubles exposés aux vents forts. Bon à savoir : Dans les régions exposées aux ouragans, les constructions sont souvent conçues avec des formes aérodynamiques (toits en pente douce, façades inclinées) pour réduire la prise au vent. 2.3. Inondations : des matériaux imperméables et résistants à l’eau Les crues et inondations peuvent causer des infiltrations, l’affaiblissement des structures et l’apparition de moisissures. Les meilleurs matériaux sont donc ceux qui résistent à l’eau et au ruissellement prolongé. Le béton hydrofuge : Un béton spécial contenant des adjuvants qui le rendent imperméable.Les briques cuites : Peu poreuses, elles absorbent moins d’eau que les briques en terre cuite classiques.Le PVC et l’aluminium : Idéals pour les menuiseries et les revêtements de sol, car ils ne gonflent pas et ne se détériorent pas sous l’effet de l’eau.Le bois traité : Certaines essences comme le teck ou l’iroko sont naturellement résistantes à l’eau. Bon à savoir : Dans les zones inondables, il est recommandé de rehausser les maisons sur pilotis et d’utiliser des fondations surélevées pour limiter les dégâts. 2.4. Incendies et chaleur extrême : des matériaux ignifuges et résistants au feu Les incendies peuvent rapidement ravager un bâtiment si les matériaux utilisés sont inflammables. Pour limiter la propagation du feu, il faut privilégier des matériaux ignifuges et incombustibles. Le béton cellulaire : Il ne brûle pas et ralentit la propagation des flammes.Les briques en terre cuite : Excellente résistance au feu, elles supportent des températures élevées sans se déformer.Le plâtre : Naturellement ignifuge, il est souvent utilisé pour protéger les structures en bois ou en acier.Les toitures en tuiles de céramique ou en ardoise : Elles ne prennent pas feu contrairement aux toitures en bois ou en bitume. Bon à savoir : Dans les régions sujettes aux incendies de forêt, les habitations doivent être construites avec des façades et toitures résistantes aux braises volantes. 3. L’innovation dans les matériaux de construction résilients De nouvelles technologies permettent aujourd’hui d’améliorer la résistance des bâtiments aux catastrophes naturelles. Avec le changement climatique et l’intensification des événements extrêmes, ces innovations deviennent essentielles pour préserver la sécurité des bâtiments et limiter les coûts de reconstruction. FAQ : Réponses aux questions fréquentes Ce qu’on peut retenir Chaque catastrophe naturelle nécessite des matériaux spécifiques pour protéger les bâtiments efficacement.Le bois, l’acier et le béton armé sont les meilleurs choix en zone sismique grâce à leur souplesse et leur résistance.Les briques peu poreuses et le béton hydrofuge limitent les dégâts liés aux inondations.Les matériaux ignifuges comme le béton cellulaire et les tuiles en céramique ralentissent la propagation du feu en cas d’incendie.Les innovations technologiques, comme le béton fibré ultra-haute performance, améliorent la durabilité et la sécurité des constructions.Anticiper les risques et choisir les bons matériaux permet de limiter les coûts de reconstruction et d’augmenter la résilience des bâtiments.

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Les signes avant-coureurs d’un affaissement de terrain et comment protéger sa maison

Introduction L’affaissement de terrain est un phénomène silencieux, mais potentiellement dévastateur pour une maison. Il se manifeste par un tassement progressif du sol qui soutient la construction. Résultat : fissures, déformations, voire effondrements partiels. Que ce soit dû à la sécheresse, aux inondations, à la nature du sol ou à des travaux à proximité, ce phénomène peut engendrer des coûts de réparation très élevés. Ce guide complet vous permet de reconnaître les signes avant-coureurs, d’agir à temps et de mettre en place les bonnes mesures de prévention pour protéger efficacement votre habitation. Qu’est-ce qu’un affaissement de terrain ? L’affaissement de terrain, aussi appelé tassement différentiel, désigne une perte de portance du sol sous une maison. Il se traduit par un enfoncement partiel ou progressif des fondations, causant des désordres visibles et invisibles dans la structure du bâtiment. Les causes principales d’un affaissement : Pourquoi c’est dangereux ? Un sol instable génère des efforts sur la structure de la maison, ce qui peut provoquer des fissures profondes, des affaissements du plancher ou même une mise en péril du bâtiment. Les signes avant-coureurs d’un affaissement de terrain Un affaissement n’est pas toujours brutal. Il évolue souvent progressivement. Voici les indices à ne pas négliger : 1. Fissures inhabituelles sur les murs Conseil : mesurez régulièrement la largeur des fissures avec un mètre ou un outil de suivi comme un micromètre. 2. Sol extérieur qui se déforme 3. Ouvertures qui ne ferment plus correctement 4. Planchers inclinés ou murs intérieurs qui bougent 5. Structures extérieures qui se désolidarisent 📷 Pensez à documenter : prenez des photos régulières de chaque désordre pour suivre leur évolution et constituer un dossier solide. Comment protéger sa maison contre un affaissement ? 1. Faire réaliser une étude de sol Avant tout projet de construction ou si des désordres apparaissent, faites appel à un géotechnicien. L’étude de sol permet de : 2. Stabiliser les fondations existantes 3. Prévenir les causes d’humidité ou de retrait 4. Entretenir et surveiller régulièrement Bon réflexe : installer des témoins en plâtre ou en verre sur les fissures pour vérifier si elles évoluent. Focus : Assurance habitation et affaissement de terrain L’assurance couvre-t-elle les dommages ? Que faire en cas de litige avec l’assurance ? FAQ : Réponses aux questions fréquentes Ce qu’on peut retenir En restant vigilant et en adoptant des solutions adaptées, vous protégez votre maison sur le long terme.

Contre expertise

Comment une contre-expertise peut vous éviter une perte financière après un sinistre ?

Lorsqu’un sinistre survient, qu’il s’agisse d’un dégât des eaux, d’un incendie, d’un effondrement ou de fissures dues à la sécheresse, votre premier réflexe est de contacter votre assurance. L’expert mandaté par votre compagnie d’assurance viendra évaluer les dommages et proposer une indemnisation. Cependant, il arrive que le montant proposé soit sous-évalué, voire que l’indemnisation soit refusée. Dans ces situations, demander une contre-expertise indépendante peut être un levier essentiel pour éviter une perte financière importante. Cet article vous explique comment fonctionne la contre-expertise, dans quels cas elle est indispensable et quelles démarches entreprendre pour obtenir une indemnisation juste et équitable. 1. Qu’est-ce qu’une contre-expertise et pourquoi est-elle essentielle ? Une contre-expertise est une évaluation réalisée par un expert indépendant, engagé par l’assuré, dans le but de contester les conclusions de l’expert missionné par l’assurance. Pourquoi demander une contre-expertise ? Exemple concret : Après un incendie, l’expert de l’assurance estime les réparations à 15 000 €, alors que votre artisan chiffre les travaux à 30 000 €. Une contre-expertise permet d’évaluer plus précisément les coûts et d’éviter une indemnisation trop faible. 2. Dans quels cas demander une contre-expertise ? La contre-expertise est particulièrement utile dans plusieurs types de sinistres : 2.1. Les sinistres liés à des dommages structurels 2.2. Les dégâts des eaux et infiltrations 2.3. Les incendies et explosions 2.4. Les vols et actes de vandalisme Exemple concret : Après un dégât des eaux, votre assureur refuse d’indemniser les meubles touchés en considérant qu’ils étaient déjà en mauvais état. Un expert indépendant peut prouver que les dégâts sont bien consécutifs au sinistre. 3. Comment se déroule une contre-expertise ? Si vous êtes en désaccord avec l’évaluation de votre assurance, voici les étapes à suivre pour demander une contre-expertise. 3.1. Vérifier son contrat d’assurance Avant toute démarche, consultez votre contrat d’assurance habitation. Certaines garanties prévoient la prise en charge totale ou partielle des frais d’un expert indépendant. 3.2. Engager un expert indépendant Vous devez faire appel à un expert spécialisé dans le type de sinistre concerné (bâtiment, incendie, assurance). Il analysera :L’ampleur réelle des dommages.La cause du sinistre et la responsabilité éventuelle.Le montant des réparations nécessaires. Astuce : Optez pour un expert certifié et reconnu par la Fédération des Experts d’Assurés (FEA) ou une organisation similaire. 3.3. Organisation d’une expertise contradictoire Votre expert et celui de l’assurance se rencontrent pour confronter leurs analyses et tenter d’aboutir à un accord. Deux issues possibles :Un accord est trouvé : L’assureur accepte une réévaluation et propose une indemnisation plus juste.Le désaccord persiste : Vous pouvez saisir un médiateur ou engager une procédure judiciaire. Exemple concret : Après une tempête, l’expert de l’assurance estime que la toiture peut être réparée, alors que votre expert prouve qu’elle doit être entièrement remplacée. 4. Quels recours en cas de désaccord persistant ? Si l’expertise contradictoire ne permet pas de trouver un accord, plusieurs solutions s’offrent à vous. 4.1. Saisir le médiateur des assurances Délai : Généralement 3 à 6 mois pour obtenir une réponse. 4.2. Engager une procédure judiciaire Si le litige persiste, vous pouvez saisir le tribunal judiciaire. ⚖️ Cas où la justice peut être nécessaire : Bon à savoir : Les frais de justice peuvent être pris en charge partiellement par votre contrat d’assurance protection juridique. FAQ : Réponses aux questions fréquentes Ce qu’on peut retenir Une contre-expertise permet de vérifier et de contester l’évaluation de l’assurance en cas d’indemnisation insuffisante.Elle est utile en cas de sinistre complexe (fissures, incendie, dégâts des eaux, vol).L’expertise contradictoire est souvent une étape clé pour obtenir un accord amiable avec l’assurance.En cas de refus d’indemnisation, il est possible de saisir un médiateur ou d’engager une procédure judiciaire.Vérifiez votre contrat : certains frais d’expertise peuvent être pris en charge par votre assurance. En cas de sinistre, ne vous contentez pas du premier avis donné par votre assureur. Une contre-expertise peut vous éviter des milliers d’euros de pertes et garantir une réparation adéquate de vos dommages.

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